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jeudi, 12 février 2009

Neuvaine pour le Pape et l'Eglise

 

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Soutenons le Très Saint-Père

 

 

 

Depuis quelques semaines notre Saint-Père le Pape, et à travers lui toute l'Eglise, est l'objet d'attaques très violentes, en particulier dans les médias, qui salissent Benoît XVI et discréditent la personne du pape, les actions de son pontificat et en particulier ses efforts pour faire grandir l'unité de l'Eglise.

Notre Saint-Père, lors de son élection au Siège de Pierre, reprenant les paroles de Notre-Seigneur : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups », avait bien conscience de la rude mission et des souffrances immenses qui l'attendaient en acceptant cette charge. Il fit alors appel à nos prières afin de ne pas défaillir dans sa mission. Aujourd'hui, plus que jamais, elles lui sont nécessaires pour tenir ferme le gouvernail de la barque de Pierre dans la tempête.

Saint Jean Bosco, dans son célèbre songe dit « des trois blancheurs », nous indique les deux colonnes auxquelles doit être amarrée l'Eglise pour ne pas sombrer dans la tourmente : la Sainte Eucharistie et la Sainte Vierge Marie.

Afin de soutenir spirituellement le Saint-Père et en nous inspirant du songe de Don Bosco, nous vous proposons de commencer, samedi 14 février, une neuvaine qui durera jusqu'au dimanche 22 février, fête de la Chaire de saint Pierre. Ce même dimanche nous pourrons offrir notre communion aux intentions du Souverain Pontife et de toute l'Eglise.

Soyons nombreux et fervents à supplier le Ciel de secourir le Pape et la barque de Pierre.

Vous trouverez ci-dessous le texte de la neuvaine proposée.

Nous vous invitons à vous inscrire et à diffuser la neuvaine autour de vous.

L'abbé John Berg, supérieur général de la Fraternité Saint-Pierre, transmettra au Saint-Siège le soutien de cette chaîne de prière.

 

Neuvaine pour le pape

 

 

 

Un Pater, trois Ave, un Gloria suivis de cette prière :

Prions pour notre Saint-Père le Pape Benoît XVI.

Que le Seigneur le garde, qu'il lui donne la vie, le rende heureux sur la terre et ne le livre pas au pouvoir de ses ennemis.

V. Tu es Pierre.

R. Et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise.

Prions.

 

Dieu éternel et tout-puissant, ayez pitié de votre serviteur notre Pape Benoît XVI, et, dans votre bonté, guidez-le dans la voie du salut éternel, en sorte que, par le don de votre grâce, il recherche ce qui lui plaît et l'accomplisse de tout son pouvoir. Par le Christ Notre-Seigneur. Amen.

Mater Ecclesiae, ora pro nobis

Sancte Petre, ora pro nobis

 

Source

FRATERNITÉ SACERDOTALE  SAINT-PIERRE

 

 

 

 


 

 

 

 

22:37 Publié dans Benoît XVI, Prière | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique, benoît xvi, famille, foi, eglise | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

vendredi, 30 janvier 2009

DE L'ABBE PIERRE A MGR WILLIAMSON : COMME IL EST AUJOURD'HUI COMME HIER INSISPENSABLE DE GARDER DE LA RETENUE ET DE LA CHARITE

 

 

 

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Dans la pseudo tempéte mediatique actuelle nous publions bien volontiers le courrier que nous a adressé de monsieur Jean Durus.

"...Qu’un évêque catholique tienne des propos ignobles comme l’a fait Mgr Williamson devant la télévision suédoise est évidemment inacceptable.
Que d’autres catholiques, évêques, prêtres ou simples laïcs en rajoutent au scandale en hurlant avec les loups et sautent sur cette occasion pour attaquer la personne même du Saint Père et sa politique d’ouverture et de paix dans l’Eglise est également inacceptable.
Cette affaire me rappelle celle de l’abbé Pierre. Vous vous souvenez sûrement qu’en 1996, l’abbé Pierre, la personnalité d'alors la plus appréciée des français, avait publiquement apporté son soutien à son ami Roger Garaudy qui avait tenu des propos et produit des écrits révisionnistes inacceptables.
Or, lorsque l’abbé Pierre exprimait son soutien à Roger Garaudy dans une longue lettre de cinq pages intitulée « à mon ami Garaudy » puis dans de nombreuses conférences de presse engageait il toute l’Eglise ?
M’engageait il moi-même catholique pratiquant et fils de résistant ?
Bien sûr que non !

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L’abbé Pierre en prenant des positions aussi extrêmes n’engageait que lui.
Quand certains s'étonnaient de la tiédeur des réactions des évêques de France de l'époque contre ces propos mortifères, on nous répondait « L’abbé Pierre ? Mais c’est un original, un électron libre», il ne représente que lui, ce n’est pas parce qu’un homme d’Eglise connu ou médiatique dit quelque chose que c’est parole d’Evangile »

 

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Et bien c’est exactement la même chose, quand Mgr Williamson tient des propos inacceptables, il n’engage que lui.

 

211207_mgr_pican.jpgDans un autre registre qui n’a rien à voir avec le révisionnisme, quand Mgr Pican, évêque de Bayeux Lisieux a été condamné par les tribunaux de la République pour non-dénonciation de crimes pédophiles, qui aurait osé prétendre que tout l’épiscopat français était éclaboussé par ce scandale et le cautionnait ?

 

 

 

 

 

 

2437099130_5e02202c96.jpgDe même quand Mgr Gaillot, évêque d’Evreux prenait des positions provocatrices ouvertement contraires à ce qu’enseigne l’Eglise sur la morale ou le sacerdoce par exemple, il était de bon ton de dire « c’est un original, c’est un électron libre, il ne représente pas l’Eglise».
Cela je le crois bien volontiers.
Aujourd’hui tout le monde - à commencer par sa propre Fraternité par la voix de son supérieur général - condamne les propos inacceptables de l’évêque Williamson (ndlr : voir communiqué de Mgr Fellay ci-dessous). De grâce, ne systématisons pas les choses et de même que Mgr Gaillot et l’abbé Pierre, électrons libres et originaux, devaient être traités comme tels, ne donnons pas plus d’importance à Mgr Williamson qui une fois encore ne représente ni l’Eglise ni la FSPX.
La mesure de paix que le Pape a prise n’a rien à voir avec les propos litigieux. Ne mélangeons pas tout, relativisons l’importance et la représentativité des uns et des autres, laissons la justice faire son travail et le Pape le sien, et surtout, soyons tous animés d’abord par la même volonté de paix que celle qui anime le Saint Père....

 

Jean Durus.

 

 

 

Communiqué de Mgr Fellay, Supérieur de la Fraternité Saint Pie X

 

Nous avons eu connaissance d’une interview accordée par Monseigneur Richard Williamson, membre de notre Fraternité Saint Pie X, à la télévision suédoise. Dans cette interview, celui-ci s’exprime sur des questions historiques, en particulier sur la question du génocide juif par les national-socialistes.

Il est évident qu’un évêque catholique ne peut parler avec une autorité ecclésiastique que sur des questions concernant la foi et la morale. Notre Fraternité ne revendique aucune autorité sur les autres questions. Sa mission est la propagation et la restauration de la doctrine catholique authentique, exposée dans les dogmes de la foi.
C’est pour ce motif que nous sommes connus, acceptés et estimés dans le monde entier.

C’est avec une grande peine que nous constatons combien la transgression de ce mandat peut porter tort à notre mission. Les affirmations de Mgr Williamson ne reflètent en aucun cas la position de notre société. C’est pourquoi je lui ai interdit, jusqu’à nouvel ordre, toute prise de position publique sur des questions politiques ou historiques.

Nous demandons pardon au Souverain Pontife, et à tous les hommes de bonne volonté, pour les conséquences dramatiques d’un tel acte. Bien que nous reconnaissions l’inopportunité de ces propos, nous ne pouvons que constater avec tristesse qu'ils atteignent directement notre Fraternité, dans le but de discréditer sa mission.
Cela nous ne pouvons l’admettre et nous déclarons que nous continuerons de prêcher la doctrine catholique et de dispenser les sacrements de la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

 

 


Menzingen, le 27 janvier 2009

+ Bernard Fellay
Supérieur Général

 

 

REFLEXIONS DE PAIX LITURGIQUE

 

1 – Cette lettre est d’abord pour nous l’occasion de remercier infiniment le Saint Père pour son geste magnifique de paix effectué au cours de la semaine de prières pour l'unité des chrétiens. Comme tous les hommes de paix et de bonne volonté, nous nous réjouissons de la levée des excommunications qui frappaient les quatre évêques de la FSPX et qui va permettre désormais d’avancer davantage sur le chemin de l’unité de l’Eglise catholique en esperant que demain cette unité s'élargisse à nos freres orthodoxes ou anglicans.

Cet événement qui nous fait ressentir l'éternel printemps de l'Eglise, va permettre aux 50.000 fidèles français de la Fraternité saint Pie X de retrouver très vite une parfaite communion avec Pierre et leurs évêques.
C’est un bon début qui nous l’espérons sera suivi par l’accès à la liturgie traditionnelle des 34 % de catholiques pratiquants (soit pres d"un million de fidèles) qui sont aujourd’hui dans leurs propres paroisses mais qui souhaiteraient assister plus volontiers à la liturgie traditionnelle de l’Eglise s’ils en avaient la possibilité. (voir sondage CSA 08 01 153 B réalisé les 24 et 25 septembre 2008).
C’est à ces fidèles restés dans les paroisses que le Saint Père s’adresse dans le Motu proprio du 7 juillet 2007. Souhaitons que nos pasteurs comprennent et partagent enfin les intentions du Saint Père en permettant à tous les curés qui le désirent d'accéder aux demandes d’application du Motu Proprio qui leur sont faites. Ainsi, nous nous retrouverons vite tous ensemble au service de l'Eglise dans nos paroisses et autour de Pierre.


2 – Les propos du supérieur de la Fraternité Saint Pie X, Mgr Fellay, sont clairs, précis et sans ambiguïtés. Nous le remercions vivement pour cette mise au point au combien salutaire. Ainsi, puisque le Saint Père parle de paix et de foi, il n’est pas honnête de parler de politique ou de toute autre chose pour empêcher la réconciliation, pour empêcher la paix. Ajoutons que Mgr Williamson vient d'adresser au Saint-Père un message d'excuses et de regret pour la faute qu'il a commise sans en mesurer les conséquences pour l'église du Christ tout entiére.Si demain des sépulcres blanchis se cachaient derrière les propos inacceptables de Mgr Williamson, clairement condamnés par la FSPX, pour justifier leur opposition à toute paix avec cette même FSPX, et pourquoi pas vis-à-vis de tous les fidèles attachés à la forme extraordinaire, le procédé serait grossier, malhonnête, deloyal et en tout état de cause inopérant.

3 – Le Saint Père invite tous les enfants de l’Eglise quels qu’ils soient à se remettre en cause et à participer, chacun à sa place avec ses talents et ses pauvretés, à l’édification de la paix et de l’unité. Ne perdons pas notre temps dans les combats d’hier et les polémiques stériles d’aujourd’hui. Laissons les ennemis de la paix s’essouffler dans leur travail de destruction et entourons notre Saint père si bon et si courageux.

 

 

 

 

Source

 

Paix liturgique

 

 

 

 

 

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mercredi, 24 septembre 2008

Question à l’Eglise, par Gérard Leclerc

 

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Le succès de la visite de Benoît XVI à Paris et à Lourdes ne saurait être une parenthèse. Le dynamisme de l’Église de France qui s’est révélé pendant ces quatre jours constitue en lui-même une question. Pourquoi une telle éclosion de vie et de jeunesse, alors même que les constats et les perspectives les plus pessimistes nous accablent, agrémentés par les gloses qui insistent sur le décalage mortel du message ecclésial avec la culture contemporaine ? Une première réponse s’offre à nous à l’écoute du Pape. Ce n’est pas l’adhésion au siècle (selon les Écritures) que demandent nos contemporains mais un éclairage sur le sens de la vie. D’ailleurs la preuve est faite que là où on s’aligne sur les revendications dites modernes, le christianisme se délite et fait fuir ceux-là même qu’il était censé attirer.

Autre réflexion : la dépression dans laquelle le christianisme européen (et français au premier chef) a sombré, ne sera dépassée que lorsqu’il se sera soustrait à sa charge neurasthénique. Les quarante ans de Mai 68 ont permis de com­prendre que le clergé de notre pays avait été la victime privilégiée d’une pathologie qui induit un processus où il finissait par ne plus s’aimer, au point de faire payer durement à tous, et aux jeunes en particulier, le ressentiment d’avoir épousé une vocation si aberrante selon les canons en vigueur. Comment la relève sacerdotale et religieuse aurait-elle pu s’affirmer, alors qu’il y avait si peu d’appels et que la réalité était elle-même si peu appelante ? Bien sûr, grâces soient rendues à tous les prêtres et à toutes les âmes consacrées qui ont su tenir au sein de cet hiver spirituel. Nous leur devons la survie de notre Église dans des conditions parfois héroïques. Il y a lieu de marquer désormais une rupture avec le désenchantement post-soixante-huitard. Nous n’avons plus à ressasser nos déconvenues, mais à ouvrir sans cesse de nouvelles voies. Cela suppose de l’audace apostolique, un investissement de l’intelligence pour une transmission de la foi selon ses plus hautes définitions, un engagement dans la cité en tournant le dos aux interdits de la laïcité négative, un combat pour la vie à partir d’une espérance qui en révèle la beauté et la grandeur, un dévouement qui transforme les cœurs par la contagion de la charité… L’heure est venue de tourner le dos à nos médiocres querelles pour évangéliser. C’est d’ailleurs désormais le vœu unanime dans notre Église dont l’unité est sans doute le plus beau cadeau de la visite du Saint-Père.

 

 


Source

France Catholique

 

 

 

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mercredi, 16 juillet 2008

JMJ - SYDNEY

 
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Benoît XVI

accueilli par le Premier ministre australien Kevin Rudd à Sydney

(c) Reuters

 

 CARTE POSTALE

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dimanche, 18 mai 2008

Très Sainte Trinité

 

 

 

 

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“Plus une vérité est haute, plus elle est pratique”
 
(Père Sertillanges)

 

 

 

 

 

En dehors des mystiques et des saints, il n’y a sans doute pas beaucoup de chrétiens qui fassent du mystère de la Sainte Trinité l’objet d’une méditation habituelle. Il est même à craindre que ce mystère n’apparaisse à un grand nombre trop lointain pour avoir quelque impact sur leur vie.

“Pourquoi chercher à scruter l’incompréhensible ? se diront certains.
Ne vaut-il pas mieux en faire abstraction et ne pas compliquer inutilement notre idée de Dieu ?”

En réalité, il n’y a pas de pleine connaissance de Dieu en dehors de la révélation de ce mystère.
Le Dieu Créateur est la Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
L’esprit humain ne trouve son accomplissement que dans le dépassement de lui-même.
S’il importe à l’homme de savoir ce que Dieu a fait pour lui, il lui est non moins nécessaire de connaître ce que Dieu est en Lui-même, de pénétrer dans son intimité.

 

La Trinité, source de tous les autres mystères

 

 

Certes, le mystère de la Trinité ne peut être compris, c’est-à-dire "saisi parfaitement" (le fini ne peut embrasser l’infini).

Ce mystère est pourtant celui qui explique tout : nous sommes là à la source de tous les autres mystères.
Les interventions de Dieu dans le monde, la Création, l’Incarnation, la Rédemption, ne s’éclairent en définitive qu’à la lumière du mystère de l’intériorité divine, de la Vie Trinitaire qui est échange éternel d’amour entre trois Personnes, car c’est dans l’Amour qui les unit qu’il faut chercher le pourquoi de tout ce que Dieu a accompli en dehors de Lui-même.

La vie de Jésus serait incompréhensible sans la Trinité des Personnes en Dieu.
Ici-bas, Jésus était en effet en relation ininterrompue avec son Père sous la mouvance continuelle de l’Esprit-Saint.

 

Fondement du Credo

 

 

Le mystère de la Trinité est vraiment “le point d’équilibre de toute notre foi” (Cardinal Garrone).
Notre Credo tout entier est un commentaire de ce mystère.
La foi de l’Eglise n’a pu se résumer autrement que dans la structure trinitaire du Credo.
Aucune des vérités de la foi ne peut être correctement formulée si la Trinité n’y apparaît en filigrane.

L’Eglise est toute pénétrée par la conscience et la fréquentation des trois Personnes divines. Elle apparaît comme

 

“un peuple qui tire son unité du Père et du Fils et du Saint-Esprit” (Lumen Gentium 4. 16).

 

Notre foi serait donc bien pauvre si nous mettions de côté le mystère de la Trinité ou si nous n’y voyions qu’une simple formule venant embrouiller sans raison notre foi en un seul Dieu.

 

La révélation de la Trinité au coeur même de notre foi

 

 

Bien au contraire, la révélation de la Trinité l’enrichit et la précise.
Elle est ainsi au coeur même de tout ce que, en tant que Chrétiens, nous croyons.
En nous disant Qui Il est, Dieu a découvert à nos yeux éblouis les profondeurs de sa vie d’amour.
Le plus profond des mystères est celui qui nous donne de Dieu l’idée la plus parfaite et la plus efficace.

Certes, il n’y a pas dans l’Ecriture d’explication notionnelle du mystère. La formule :

“Un seul Dieu, une nature unique en trois Personnes distinctes” ne se trouve pas dans l’Evangile.

Mais en empruntant à la philosophie, au cours du IV° siècle, les mots de “nature” et de “personne” pour préciser la règle de foi face aux confusions ou négations de l’hérésie, l’Eglise n’a fait qu’expliciter et formuler ce que le Christ avait révélé et ce qui a été réellement cru - spontanément et avant toute réflexion - par les premiers chrétiens.

Si l’Eglise n’a cessé de défendre cette foi comme un trésor, si elle a combattu pour que cette foi ne soit pas dénaturée par des raisonnements sans contrôle ou des expressions maladroites, si, à travers des luttes parfois terribles, elle l’a enveloppée dans des formulations qui la mettent à l’abri des erreurs toujours possibles, c’est qu’elle a conscience que la vérité est donnée pour la vie.

En la défendant jalousement, l’Eglise sait qu’il importe plus encore de vivre ce mystère que de l’énoncer correctement.

 

Vivre de ce mystère...

 

 

Il nous fait surtout en effet fréquenter les trois Personnes, converser avec elles, rester en communion avec elles.

Car le Dieu-Trinité veut entrer en relation avec nous, établir en nous sa demeure (Jn 14, 23), répandre en nous sa vie en attendant de nous donner part à son bonheur pour l’éternité.

Nous sommes faits pour la Trinité.
C’est là notre demeure éternelle, notre vraie famille, “notre nid” comme disait Marie de l’Incarnation.

Jésus, Fils de Dieu, nous fait connaître le Père. Qui me voit, voit le Père, nous dit-il en saint Jean.
Si nous aimons Jésus, son Père et Lui viennent à nous.
Une vie d’intimité avec eux peut et doit ainsi s’instaurer dans l’Esprit-Saint, car ce n’est que dans l’Esprit du Christ que nous pouvons nous adresser à Dieu comme à un Père.
C’est l’Esprit-Saint qui nous introduit dans l’infini circuit d’amour qui unit les trois Personnes divines.

 

Dans la lumière du mystère de la Trinité, tout s’éclaire : non seulement ce que nous devons croire, mais aussi ce que nous devons faire.

 

“Plus une vérité est haute, plus elle est pratique” (Père Sertillanges).
 


Le mystère de la Trinité nous présente le fondement dernier et la loi unique de toute la vie chrétienne : la divine charité, l’agapè (mot grec qui signifie charité, amour divin)

Les relations divines sont le suprême exemplaire des relations humaines.

Les trois Personnes sont constituées par leurs relations mêmes : face à ce mystère, la loi d’amour, en laquelle se résume toute la morale, n’est plus pour le chrétien un règlement imposé du dehors, mais une exigence profonde de son être de grâce.

Comme chacune des Personnes divines, chaque personne humaine affirme sa personnalité

“par sa capacité de décision libre, mais cette liberté n’est rien d’autre que la condition de la charité”, la base même d’un don (Mgr Garrone).

Que de progrès nous avons à faire pour vivre notre vie chrétienne dans cette communion d’amour avec les trois Personnes !

Une communion d’amour dont on peut pressentir à quelle générosité elle nous conduira au service de nos frères.

 

Deux moyens

 

 

Pour avancer dans cette fréquentation et cette intimité, nous avons les exemples et la prière de ceux qui y sont parvenus avant nous : les saints. Ils ont vécu, eux, de cette vie trinitaire sans laquelle il n’y a ni prière authentique ni véritable apostolat.

 

Nous pouvons aussi nous modeler sur la prière liturgique qui ne sépare jamais les trois Personnes.
Ne manquons pas en particulier de célébrer la Trinité à la fin de chaque psaumeou de chaque prière. comme l’Eglise en a pris l’habitude dès le IV° siècle, avec le

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement,
maintenant et toujours, dans tous les siècles des siècles. Amen
.

 

Ignorer ou méconnaître le mystère de la Trinité, ce serait ignorer ou méconnaître notre foi.
Et plus notre foi s’approfondira, plus ce mystère s’imposera à notre pensée et à notre coeur.

 
 
 
 
 
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Elisabeth de la Trinité
 
 
 

"O mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en Vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité ! Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos ; que je ne Vous y laisse jamais seul, mais que je sois là toute entière, toute éveillée en ma foi, toute adorante, toute livrée à votre action créatrice. J ésus O mon Christ aimé, crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre coeur, je voudrais Vous couvrir de gloire, je voudra si Vous aimer... jusqu'à en mourir ! Mais je sens mon impuissance et je Vous demande de me revêtir de Vous-même, d'identifier mon âme à tous les les mouvements de votre Ame, de me submerger, de m'envahir, de Vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie. Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur, et comme Sauveur. O Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à Vous écouter, je veux me faire toute enseignable afin d'apprendre tout de Vous ; puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux Vous fixer toujours, et demeurer sous votre grande lumière. O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement. Sainte Trinité, O Feu consumant, Esprit d'Amour, survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe ; que je lui sois une humanité de surcroît, en laquelle Il renouvelle tout son Mystère. Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, ne voyez en elle que le Bien-Aimé en lequel Vous avez mis toutes vos complaisances.
O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à Vous comme une proie ; ensevelissez-Vous en moi, pour que je m'ensevelisse en Vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs. "

 

 

 

 

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Source

 

Prier en famille 

 

Illustration 

La Trinité

1427

Masaccio